Quand l’exposition « Soleils noirs » inonde le parc
Certaines expositions ont des destins extraordinaires. En cette année 2020, Soleils Noirs fait figure d’une exposition au destin hors norme, chahutée qu’elle fût par ces confinements successifs. Tantôt ouverte aux visiteurs, tantôt accessible au travers d’une « télévisite », vous avez pu suivre ces multiples rebondissements et avez eu le privilège d’accéder à de formidables contenus de la part de toute l’équipe du musée.
Pourtant, un événement incroyable s’est déroulé début décembre. Pas un article de journal n’en fit écho mais avec vous, aujourd’hui, nous brisons le secret.
Voici quelques jours, Soleils noirs s’est littéralement évadée de sa salle d’exposition ! Oui ! Aurait-elle pris goût au hors-les-murs ? A-t-elle décidé d’elle-même de son déconfinement ?
Nous n’avons pas la réponse et cela importe peu. Profitons simplement.
Nos agents les plus matinaux ont bénéficié de ce spectacle et ont souhaité partager avec vous ces paysages d’un instant d’évasion.
Ce matin là, la brume baigne le parc d’un halo froid et envoûtant. Nos pas pressés peu à peu se taisent, nos yeux s’habituent à l’obscurité : le charme opère. Entre les silhouettes ténébreuses des arbres dignes d’un film de Tim Burton, une douce lumière se diffuse légère et enveloppante. Un décor d’abord inquiétant cède la place à une pénombre lumineuse. Les illuminations artificielles se substituent aux lumières naturelles. Elles se reflètent sur les eaux et se propagent par vapeurs. Seuls les bruits de l’eau et le premier chant d’oiseau sont perceptibles, le temps est suspendu.
Au-delà des mots voici quelques images prises sur le vif, sans filtre. Notre petit conseil en rapport direct avec l’exposition : écoutez les nocturnes de Chopin pour offrir une dimension toute particulière à l’observation de ces prises de vue.
Les nocturnes du parc