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Quand l’exposition « Soleils noirs » inonde le parc

Certaines expositions ont des destins extraordinaires. En cette année 2020, Soleils Noirs fait figure d’une exposition au destin hors norme, chahutée qu’elle fût par ces confinements successifs. Tantôt ouverte aux visiteurs, tantôt accessible au travers d’une « télévisite », vous avez pu suivre ces multiples rebondissements et avez eu le privilège d’accéder à de formidables contenus de la part de toute l’équipe du musée.

Pourtant, un événement incroyable s’est déroulé début décembre. Pas un article de journal n’en fit écho mais avec vous, aujourd’hui, nous brisons le secret.

Voici quelques jours, Soleils noirs s’est littéralement évadée de sa salle d’exposition ! Oui !  Aurait-elle pris goût au hors-les-murs ? A-t-elle décidé d’elle-même de son déconfinement ?

Nous n’avons pas la réponse et cela importe peu. Profitons simplement.

Nos agents les plus matinaux ont bénéficié de ce spectacle  et ont souhaité partager avec vous ces paysages d’un instant d’évasion.

Ce matin là, la brume baigne le parc d’un halo froid et envoûtant. Nos pas pressés peu à peu se taisent, nos yeux s’habituent à l’obscurité : le charme opère. Entre les silhouettes ténébreuses des arbres  dignes d’un film de Tim Burton, une douce lumière se diffuse légère et enveloppante. Un décor d’abord inquiétant cède la place à une pénombre lumineuse. Les illuminations artificielles se substituent aux lumières naturelles. Elles se reflètent sur les eaux et se propagent par vapeurs. Seuls les bruits de l’eau et le premier chant d’oiseau sont perceptibles, le temps est suspendu.

Au-delà des mots voici quelques images prises sur le vif, sans filtre. Notre petit conseil en rapport direct avec l’exposition : écoutez les nocturnes de Chopin pour offrir une dimension toute particulière à l’observation de ces prises de vue.

Les nocturnes du parc

Le bassin reflète les lampadaires, le radeau à peine perceptible nous rappelle étrangement La Solitude d’Alexander Harrison

La Solitude
Alexander HARRISON
Vers 1893
Huile sur toile (h. 105 ; l. 171,2 cm)
© RMN-Grand Palais musée d’Orsay – Hervé Lewandowski

L’hôtel à insecte semble attendre la venue d’une faune noctambule

 

Une photo miroir : côté face…

côté pile : on perd ses repères

Les faisceaux lumineux traversent les feuillages

Les branches des massifs de saule se découpent tout en verticalité

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