Musée ouvert jusqu'à 18:00
Parc ouvert jusqu'à 19:00
Fermer Plan de travail

Nouvelles naissances dans le bois pionnier !

La biodiversité (la diversité du vivant) dépend de la richesse des habitats disponibles sur un site. Dans le Parc, il existe une grande variété de milieux d’accueils propices à l’installation de la faune et de la flore. En vous baladant, vous pouvez rencontrer certains des habitants « naturels » du parc comme le Geai des chênes.

Voici une vidéo d’un Geai adulte prise près du bâtiment administratif

Un corvidé qui ne passe pas inaperçu

Le Geai est un corvidé, de la famille des passereaux. Les corvidés peuvent atteindre 69cm et sont souvent de couleurs sombres et discrètes comme les corneilles, les corbeaux et autres pies. Le Geai au contraire se distingue par sa plus petite taille (36cm), son plumage coloré et ses ailes bleues. Son cri n’est pas le plus mélodieux, nous vous l’avons fait découvrir dans notre article sur l’observation des oiseaux pendant le confinement, mais il devient plus mélodieux lors de sa parade amoureuse !

Le bois pionnier : un milieu préservé essentiel

L’importance de garder des zones boisées, même en milieu urbain, est encore une fois justifiée. Ainsi le bois pionnier, qui a été conservé lors de la création du musée et de son parc, a déterminé l’implantation de cette famille de geais. Ces derniers peuvent également se contenter de petits bosquets, de haies et de vergers, espaces qui se raréfient en milieu urbain.

C’est dans un petit chemin au milieu des bouleaux et des pousses de jeunes chênes qu’un jeune geai sautillant s’est montré à découvert hors de son nid. Une belle naissance au sein du parc qui confirme la ligne de conduite dans la direction de l’entretien de nos espaces.

Un oiseau sur le sol ? Pas d’inquiétude !

Certains oiseaux partent en exploration sous la surveillance de leurs parents, donc pas d’affolement hâtif, il convient d’analyser la situation comme le préconise la Ligue de protection des oiseaux et tenir l’attitude adéquate et si besoin les appeler directement.

Notre petit geai, débusqué dans le bois pionnier, n’était ainsi ni tombé, ni perdu, il a sautillé dans les fourrés en jetant de petits cris, en tendant l’oreille nous pouvions distinguer les réponses en écho de ses parents en hauteur, de manière discrète mais bien perceptible. Ces derniers ont d’ailleurs dévoilé deux autres petits en les nourrissant, leur battement d’ailes anéantissant leur camouflage.

Si d’aventure vous entendez le « rhein » au dessus de vos têtes, vous saurez que la famille geai n’est pas bien loin !

geai juvénile

Geai juvénile découvert dans un chemin du parc

 

 

 

D'autres articles de la même catégorie

Coquettes feuilles d'automne
Dorés, roux, pourpres, ocres, bruns, kakis... Avec l'automne, le parc du Louvre-Lens se pare de couleurs aux mille et une nuances.
Pourquoi les feuilles des arbres tombent-elles en automne ?
Et si on vous disait que l'éthylène et le liège y sont pour quelque chose ?
Le job d'une graine ? Survivre et se déplacer à tout prix !
Barochorie, andochorie, anthropochorie... Derrière ces mots compliqués se cachent des principes simples (mais ingénieux !) qui permettent aux végétaux de se renouveler, dans un éternel recommencement...