Musée ouvert jusqu'à 18:00
Parc ouvert jusqu'à 21:00
Fermer Plan de travail

Zoom sur la théorie des signatures !

Aujourd’hui, nous avons envie de vous raconter les plantes d’une autre manière. Zoom sur la théorie des signatures ! Vous verrez que cette théorie attise l’imaginaire et montre à quel point la nature a toujours fasciné les hommes !

Selon la théorie des signatures, certaines plantes signeraient par leur apparence, l’organe pour lequel elles soigneraient le mal, que ce soit par leur forme ou leur couleur.

La théorie des signatures a souvent été appliquée aux plantes médicinales, Paracelse, médecin, astrologue et alchimiste Suisse du 16e siècle en a résumé le principe par cette formule : similia similibus curantur « les semblables soignent les semblables ».

© R.M.N./H. Lewandowski Prétendu portrait du médecin Paracelse (1493-1541) Flandres R.F. 1730

 

Cette théorie a finalement été abandonnée au 18e siècle, faute d’arguments scientifiques.

Aussi passionnants qu’étonnants, les rapprochements ainsi faits peuvent s’avérer bien utiles. Quoique parfois farfelus, ils nous éclairent sur les étymologies botaniques et peuvent constituer de bons moyens mnémotechniques. L’observation des végétaux prend alors un sens nouveau et attise la curiosité.

 

Que veulent nous dire les plantes ?

La pulmonaire, Pulmonaria officinalis

Si vous vous promenez dans le sous-bois ou dans le jardin pédagogique près du bassin, vous découvrirez une plante tachetée de blanc qui s’étale à la mi-ombre pour offrir de jolies fleurs violettes au printemps. C’est la pulmonaire, Pulmonaria officinalis. Mais pourquoi ce nom ? Selon la théorie des signatures, on aurait déduit que sa feuille, similaire par sa forme à un poumon, soignerait les maux pulmonaires !

La vipérine

La vipérine, dont on a déjà parlé ici, aurait la faculté de guérir les blessures venimeuses, faculté suggérée par les petites langues bifides qui jaillissent des fleurs.
On la retrouve un peu partout dans le parc puisque ses graines volatiles se disséminent très facilement dans l’espace.

Le coqueret du Pérou

Les fruits de l’amour en cage, la Physalis Alkekangi, pourraient ressembler à une vessie, lui donnant des vertus diurétiques. Vous apercevrez le coqueret du pérou, une variété de physalis dans le potager de l’entrée Jeanne d’arc.

On peut encore citer bien d’autres analogies issues de la théorie des signatures :

  • Le lamier Blanc (l’ortie blanche) favoriserait la lactation.
  • Sous la coquille de la noix se dissimuleraient deux hémisphères identiques au cerveau humain.
  • La coupe de la tomate l’identifierait, avec sa couleur rouge, aux cavités cardiaques.
  • Les rondelles de carottes nous observeraient comme des iris…

Nos potagers prennent tout de suite une nouvelle dimension !
L’anthropomorphisme a toujours suscité un certain trouble, l’exemple le plus parlant étant la racine de la fameuse Mandragore.

Cette curieuse théorie aura eu le mérite de concourir au développement d’une meilleure connaissance des végétaux et de leurs bienfaits !

 

Sources

http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/academie_edition/fichiers_conf/Denizot2006.pdf

 

 

 

 

 

 

D'autres articles de la même catégorie

Dorés, roux, pourpres, ocres, bruns, kakis... Avec l'automne, le parc du Louvre-Lens se pare de couleurs aux mille et une nuances.
Et si on vous disait que l'éthylène et le liège y sont pour quelque chose ?
Barochorie, andochorie, anthropochorie... Derrière ces mots compliqués se cachent des principes simples (mais ingénieux !) qui permettent aux végétaux de se renouveler, dans un éternel recommencement...
Politique de confidentialité

Politique de confidentialité :

Vous pouvez utiliser notre site et notre application sans avoir à décliner votre identité ni fournir des informations personnelles vous concernant. Cependant, vous pouvez être amené(e) à fournir des informations personnelles dans le cadre du formulaire de contact ou d’abonnement à la newsletter.

Collecte des données à caractère personnel :
Vos données personnelles peuvent être collectées lors de la navigation sur ce site Internet.
De même, les messages électroniques envoyés au Louvre-Lens et les adresses électroniques utilisées pour l’envoi d’informations complémentaires sont susceptibles d’être conservées.

Les informations recueillies à travers notre site et notre application font l’objet d’un traitement informatisé.
Les informations personnelles recueillies sur la base de votre consentement sont vos :
– Prénom
– Nom
– Adresse électronique
– Numéro de téléphone

Le Louvre-Lens s’engage à ce que la collecte et le traitement de vos données soient conformes au Règlement Général sur la Protection des Données du 27 avril et à la loi Informatique et Libertés modifiée du 6 janvier 1978.

Les durées de conservation sont définies de manière proportionnées aux finalités.

Droits
Conformément au RGPD et à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement des données vous concernant. Vous pouvez exercer ces droits en vous adressant au délégué à la protection des données en cliquant ici. Si vous estimez, après nous avoir contactés, que vos droits sur vos données ne sont pas respectés, vous pouvez adresser une réclamation auprès de la CNIL.

En application des articles 38, 39 et 40 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez, gratuitement, d’un droit d’accès, de rectification, de modification et d’opposition aux données qui vous concernent ou concernent les personnes décédées dont vous êtes les ayants-cause. Si vous souhaitez exercer ce droit vous pouvez vous adresser à la rédaction du site par courrier à l’adresse ci-dessus.

En tant que consommateur, vous avez la possibilité de vous inscrire sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique BLOCTEL.

Liens hypertextes :
Le site du musée du Louvre autorise la mise en place d’un lien hypertexte pointant vers son contenu dès lors qu’il ne crée pas de confusion sur la source des services et/ou contenus produits et/ou détenus par le musée du Louvre-Lens et sous réserve de :

  • ne pas utiliser la technique du lien profond (« deep linking »).
  • mentionner la source qui pointera grâce à un lien hypertexte directement sur le contenu visé.

Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnelles, associatives ou professionnelles ; toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est exclue.
Attention ! Cette autorisation ne s’applique pas aux sites internet diffusant des informations à caractère polémique, pornographique, xénophobe ou pouvant, dans une plus large mesure porter atteinte à la sensibilité du plus grand nombre ; et aux sites internet portant atteinte aux intérêts matériels ou moraux du musée du Louvre-Lens.

Cookies :
L’utilisateur est informé que lors de ses visites sur le site un cookie peut s’installer automatiquement sur son logiciel de navigation. Le cookie est un bloc de données qui ne permet pas d’identifier les utilisateurs mais sert à enregistrer les informations relatives à la navigation de celui-ci sur le site. Le paramétrage du logiciel de navigation permet d’informer de la présence de cookie et éventuellement, de la refuser de la manière décrite à l’adresse suivante : www.cnil.fr. L’utilisateur dispose de l’ensemble des droits susvisés s’agissant des données à caractère personnel communiquées par le biais des cookies dans les conditions indiquées ci-dessus.

Collecte des données à caractère personnel :
Vos données personnelles peuvent être collectées lors de la navigation sur ce site Internet ou lors de la soumission des formulaires.

Pour modifier ou supprimer vos informations personnelles, veuillez faire la demande sur notre formulaire de contact.