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Les bois décoratifs ont du panache !

Il suffit d’un seul rayon de soleil pour qu’elles se mettent en scène ! Dissimulées à la belle saison, les écorces décoratives se dévoilent tout en élégance l’hiver venu !

Le cornouiller

Profitant d’une luminosité rasante, certains arbustes se dressent en gerbes transies de froid. Leurs jeunes rameaux taillés régulièrement exhibent alors la force de leur pigmentation. C’est ainsi que les différents massifs de cornouillers disséminés aux quatre coins du parc offrent de jolis contrastes, notamment le long du parking du bâtiment administratif. Les deux variétés s’y marient parfaitement en opposant le bois rouge du cornouiller sanguin,  le Cornus sanguinea, et le bois jaune du cornouiller stolonifère, Cornus  Stolonifera ‘Flaviramea’. Les plus curieux, comme les jardiniers que nous sommes, se demanderont pourquoi les nommer « cornus » ? Tout simplement pour la dureté de leur bois : dur comme de la corne !

 

Cornus Sanguinea et Cornus Stolonifera ‘Flaviramea’

Le saviez-vous ?
Rabattre les pieds de cornouillers sévèrement assure la pousse de nouveaux rameaux colorés 😉

Le cornouiller est également très intéressant à la belle saison puisqu’il conserve son esthétisme quand ses fleurs se mêlent à son feuillage aux nervures vermeil. Très généreux en baies, il participe à la préservation de la biodiversité de vos parcs et jardins en remplissant les petits estomacs de la faune locale.

Cornouiller sanguin, septembre 2020

Tout en transparence : les squames des érables

Lors de votre prochaine visite, prenez le temps de monter sur la terrasse du midi. Ce belvédère offre une jolie vue sur le musée et les pas japonais géants qui jalonnent le site. Avec un peu de chance, les érables joueront à cache-cache avec le soleil pour vous dévoiler leurs squames translucides.

L’écorce de certains érables se desquament

En solitaire ou en communauté : l’éblouissante écorce du bouleau blanc

Très présent dans le parc, le bouleau colonise très facilement les terrils. Dans notre belle région on le reconnaît de très loin à son écorce albâtre qui tranche avec le noir de nos montagnes schisteuses.

Commun ? Oui peut-être, mais tellement intéressant dans le cadre d’un projet paysager : même isolé, il éclaire son environnement. À plusieurs, ils donnent verticalité et perspective.

Un jeu d’opposition se met en place quand il se confronte au reste de la végétation.

 

Le vert du lierre se marie à la perfection aux troncs de bouleau

 

La sculpture Tenir de Françoise Petrovtich, est comme mise en valeur par le paysage dénudé

 

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