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Venez jouer à cache-cache avec les écureuils dans le parc !

L’automne est une saison propice à la promenade et la contemplation de la nature de notre beau parc. Avec les couleurs changeantes des feuilles, de l’eau et du ciel qui se reflètent sur le musée, nous ne pouvons que vous inviter à nous rendre visite ! Ici, chaque promenade révèle son lot de surprises, et en ce moment vous pouvez croiser de nouveaux amis qui feront fondre les cœurs des petits et grands !

Le scoop : l’écureuil roux est chez nous !

C’était presque devenu une légende. Depuis l’ouverture du parc il y a 8 ans, nous avions eu des témoignages de nos voisins concernant la présence de ces petites peluches rousses. L’incertitude planait depuis quelques temps mais un jardinier de notre équipe est tombé nez à nez avec un petit énergumène qui jouait au funambule au niveau du parking Jean Jaurès : un écureuil roux ! Cette rencontre nous réconforte grandement.  Nous savions que les écureuils étaient implantés dans la région mais ils se manifestent beaucoup plus rarement dans les zones urbanisées. Ce n’était qu’une question de temps, et c’est chose faîte ! Indubitablement notre zone boisée et les jardins environnants ont joué leur rôle de corridor écologique, et une nouvelle fois cela nous conforte dans nos actions !

Quelques infos utiles sur notre écureuil
  • L’écureuil d’Eurasie ou Ecureuil roux ( Sciurus vulgaris) pèse environ 600g et peut mesurer jusqu’à 25cm , et presqu’autant pour sa queue en panache qui l’équilibre dans ses mouvements . Son pelage du roux au brun noir contraste avec le blanc de son ventre.
  • Il est arboricole, se nourrit de fruits secs comme les glands, les noix, noisettes ou châtaignes de notre parc, et s’adapte à l’alimentation disponible sur le site comme les écorces, baies, bourgeons, fruits, fleurs et même insectes et escargots.
  • Il peut parcourir jusqu’à 12 km dans sa quête du lieu idéal pour se reproduire. Son nid est discret dans les plus hautes branches des arbres, et la femelle est capable d’avoir deux portées annuelles, jusqu’à 6 individus !
  • L’écureuil roux que nous avons observé bénéficie du statut d’animal protégé.

Et non l’écureuil n’hiberne pas !

Dans l’imaginaire collectif, l’écureuil est le mammifère par excellence qui va faire ses réserves pour l’hiver, sautillant d’arbres en arbres, ramassant tout ce qu’il peut avant de prendre un bon repos mérité jusqu’à la belle saison. Alors oui, notre cher ami va faire des réserves mais non il ne s’apprête pas à hiberner !

Certes son activité sera moindre, mais son pelage va s’adapter au froid. Si vous êtes attentif en hiver, vous distinguerez que ses oreilles vont se garnir de poils et former un pinceau sur la pointe ! Bien pratique ces cache-oreilles naturels, nous jardiniers n’avons pas cette chance ! Ses réserves lui servent à puiser l’énergie suffisante pour affronter la chute des températures et aussi à combler tout ce qu’il dépense à sauter agilement partout.

Comment les repérer ?
  • L’environnement est-il propice à l’installation d’une famille écureuil ?

Notre parc offre le gîte et le couvert ! Le bois pionnier est préservé, quelques allées sont dédiées au cheminement des promeneurs mais le reste est restitué à l’équilibre naturel. Dans le parc, nous avons des chênes, des châtaigniers, des noyers et un bassin doté d’une plage idéale pour étancher la soif de la faune.

  • Observer avec discrétion 

Pour ne pas les effrayer, marchez à pas de loup. Puisqu’il vit le jour, il est facile pour nous de les croiser les jours d’hiver quand les arbres se dégarnissent, de préférence en début ou fin de journée. Soyez attentifs et observateurs !

  • Trouver des traces et des indices :

Quelques petits indices vous permettront de repérer leur présence :

Des restes de repas, comme des coques de noix ou des pommes de pin, au pied d’un arbre peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Contrairement au mulot qui dévore tout, l’écureuil décortiquera la pomme.
Les cachettes de leurs provisions aux pieds ou dans les fourches des arbres, à l’abri sous la mousse et les branchages.
Des empreintes à pelote avec griffes et mains.

Empreinte avec griffes et mains

Vous avez croisé un écureuil ?

Participez à la campagne d’observation du Muséum d’histoire naturelle en remplissant ce formulaire

Vous contribuerez à l’enquête nationale et donc à une meilleure connaissance des territoires et des espèces d’écureuil que vous seriez susceptible de rencontrer. Vous trouverez sur leur site les observations datées autour de chez-vous. Une campagne a déjà été menée dans le Nord-Pas-Calais entre 2009 et 2011, soutenue par la CMNF (La Coordination mammologique du Nord de la France) sous le nom de Ch’ti écureuil. Elle a permis de dresser une carte très instructive grâce à 2815 observations !

Partagez-nous vos observations !

Si d’aventure vous croisez nos amis dans le parc, n’hésitez pas à nous partager vos photos et la localisation afin de nous aider à mieux connaître leurs habitudes et à les préserver !

Sources

http://www.cmnf.fr/fichiers/docs/brochure_ecureuil_roux_cmnf.pdf
https://ecureuils.mnhn.fr/enquete-nationale/ecureuil-roux.html#
http://www.chti-ecureuils.fr/

« L’automne est un deuxième printemps où chaque feuille est une fleur. »
Albert Camus

Cerisiers flamboyants

 

 

C’est la star du moment, la feuille d’automne. Elle dévoile tout son pouvoir chromatique en se pigmentant avec force, tantôt flamboyante, tantôt ocre, elle joue et sur-joue de sa saturation colorimétrique. Les allées se couvrent de l’or des bouleaux et des hêtres et les cerisiers dégorgent de rouge. L’automne s’affirme devant l’approche de l’hiver, il nous déballe le tapis rouge, et même plus !

 

 

 

 

 

Pourquoi les feuilles changent-elles de couleur ?

Au printemps, la croissance des végétaux s’active, les feuilles se gorgent de chlorophylle pour absorber les rayons du soleil et les redistribuer en énergie lors de la photosynthèse.
C’est le plein d’énergie pour assurer le développement du végétal. C’est la chlorophylle qui donne cette teinte verte aux feuilles. Quand l’automne arrive, la luminosité et la chaleur décroissent et avec elles la concentration de chlorophylle. C’est donc d’autres pigments, toujours présents, qui se révèlent comme la carotène (ce fameux orange des carottes !) ou le xantrophylle (jaune).

Feuille rouge : stop pour les parasites…

La coloration rouge est tout à fait particulière, elle agit comme un véritable feu tricolore à destination des parasites comme les pucerons. En effet, les colorants naturels que sont les anthocyanines rouge/orangés se dévoilent exclusivement à l’automne pour prévenir de la toxicité du végétal. Les futures larves de parasites les épargneront de fait de leur voracité au printemps.
La teinte rouge permet d’enrayer l’homochromie de certains insectes ravageurs verts. L’homochromie est la capacité de se camoufler dans la végétation, si l’insecte est vert et que la végétation passe au rouge le camouflage ne fonctionne plus ! Mis à découverts la régulation des parasites se fait naturellement par le système de prédation des oiseaux par exemple.

 

 

 

Les feuilles s’envolent à la pelle…

Une fois asséchées, les feuilles se détachent des arbres et recouvrent le sol limitant son exposition au froid hivernal. Elles tapissent la végétation et la protège de la chute des températures et du vent glacial.
Cette couverture végétale va abriter bien au chaud des animaux comme les hérissons, qui se nichent pour hiberner dans les amas de feuilles et de branchages, et la micro-faune qui se nourrit de toute cette matière organique.
Le travail des insectes décomposeurs et des champignons va créer de l’humus, une terre bien riche mélangée et enfouie par nos petits travailleurs du sol que sont les vers de terre. Toute cette nourriture toute fraîche va alimenter les arbres en atteignant leurs racines. La boucle est bouclée !

 

 

 

 

Que faire avec vos feuilles dans votre jardin ?

Dans le parc nous évacuons les feuilles des allées piétonnes car elles sont des sources potentielles de chutes, nous les recyclons ainsi directement sur le site, et comme nous vous pouvez à votre échelle les réutiliser ! Comment ?
En paillant vos massifs et vos potagers
• En couvrant des branchages pour faire nicher les hérissons
• En le mélangeant à votre compost pour apporter de la matière carbonée (lien compost)

 

 

 

 

 

Une petite promenade automnale dans notre parc, ça vous tente ? Alors n’hésitez plus et partagez-nous vos photos !

Les feuilles rivalisent avec les écorces des cornouillers

Les feuilles rivalisent avec les écorces des cornouillers

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