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Masque

Vers 1850
GDT_Oe_234-1200

Océanie

Nouvelle-Calédonie, culture Kanak

Vers 1850

Bois sculpté (doi ?) , fibres végétales, cheveux humains

104 x 37 x 37 cm

Anciennes collection du Musée ethnographique du Louvre, dépôt du Musée des Antiquités Nationales.

Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Inv. 71.1909.19.5 Oc D, dépôt du Musée d’archéologie nationale

Le saviez-vous ?
Le masque Kanak  est composé de trois parties : le masque en bois surmonté d’une ample coiffe en dôme constituée de cheveux. À l’occasion d’un décès, les deuilleurs se laissaient pousser les cheveux pendant de longs mois. À la levée du deuil, les cheveux coupés étaient rassemblés pour constituer cette coiffe. Le corps du porteur du masque était recouvert d’un vêtement de plumes de pigeon notou (Ducula goliath). Ce dernier est manquant sur ce masque. Il est possible que la peinture du masque ait été réalisée tardivement, peut-être même par un européen. Ces masques apparaissent d’abord au nord de la Grande Terre. Là, ils sont associés au monde des morts. Leur apparition publique symboliserait le retour d’un chef ancêtre. À partir du nord, les masques se diffusent vers le centre de la Grande Terre. Ces masques plus tardifs auraient alors perdu une part de leurs fonctions religieuses pour devenir un divertissement, parfois à caractère comique.
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Masque