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La tête dans les nuages péruviens, un défi à relever avec Audrey !

Face à cet objet, je me sentais comme Indiana Jones : un aventurier faisant face à un trésor !

Il faut dire que le chemin a été long et périlleux pour en arriver là ! Sentant l’air frais sur mon visage, je ferme les yeux et repense aux énigmes que j’ai dû résoudre déjà. Tout a commencé avec la découverte du carnet d’Archibald W. Le dessin de ce petit objet, si précieux, si mystérieux, avec ce visage à l’air grave qui semble vous scruter. Je repense alors à la toute première énigme que j’ai dû déchiffrer, ce message codé :

Si la ville où je dois me rendre finit par un A, aller au n°1 ; si elle se termine par un S, aller au n°2.

 

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Me voilà dans l’avion, direction Nazca, Pérou ! Chaque minute me rapproche un peu plus du trésor ! Je vérifie que tout est là : porte-monnaie, passeport, carnet d’Archibald. Mon téléphone a de la batterie : j’en aurai besoin pour appeler mes hôtes. J’ouvre le carnet et admire une nouvelle fois ce trésor inestimable. Je ne sais pas encore comment l’atteindre. Le carnet renferme encore de nombreuses énigmes, mais j’y arriverai bien. Je finis par m’endormir, le carnet à la main et le sourire aux lèvres.

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Sortie du métro, direction le musée du quai Branly – Jacques Chirac ! Quel plaisir de flâner dans les rues animées et de voir la Tour Eiffel ! Pressé de découvrir ce fameux trésor de mes yeux, je me précipite au guichet du musée pour acheter mon billet. D’émotion, j’en fais tomber mon porte-monnaie. Toutes les pièces tombent et roulent : c’est bien le moment ! Rapidement, je les récupère, paie mon billet et fonce vers mon trésor. Après des minutes qui me semblent interminables, je me retrouve enfin devant la vitrine tant recherchée. Vide. Le trésor a disparu ! Il a été déplacé dans un autre musée paraît-il, à 2h de Paris…

Me voici enfin en terre péruvienne !

Mes hôtes, Dolorès et Esteban, sont venus me chercher. Le paysage est à couper le souffle ! Mais je ne perds pas mon objectif de vue : le trésor d’abord, le tourisme après ! Tout de suite, j’ouvre le carnet d’Archibald. Je sens que sa deuxième énigme va me permettre de découvrir à quoi sert cet objet qui occupe toute mon attention… Pour le savoir, je dois d’abord retrouver le motif manquant. Il semblerait que la clef soit la symétrie des formes, mais aussi des couleurs…

Si la bonne réponse est le motif A, aller au n°1 ; si c’est le motif B, aller au n°2 ; si c’est le motif 3, aller au n°3.

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Je montre le carnet à Dolorès en bredouillant quelques mots en espagnol. Son regard s’illumine en voyant les motifs. Elle parle vite et il me semble comprendre qu’il s’agit très certainement de motifs textiles. Elle m’explique que Nazca est réputée depuis des siècles pour sa fabrication de tissu. Il crois entendre le mot lama ou encore alpaga. Elle me prend ensuite par le bras et m’emmène dans sa voiture. Elle me dit qu’au marché, je devrais trouver le vêtement que je recherche…

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Je montre le carnet à Dolorès et lui demande en espagnol si elle comprend le rapport entre le trésor que je recherche et ces motifs. Elle m’explique que les Nazca étaient réputés pour leurs tissages. Pour elle, le lien est évident entre cette énigme et mon objet : le trésor est une épingle qui aurait été placées dans un fardo funéraire. Le fardo est composé de textiles cousus qui renferment le corps d’une momie. Des offrandes étaient posées à l’intérieur,  ainsi des objets de la vie quotidienne, de la nourriture et des parures. Pour Dolorès, mon trésor est une épingle.

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Je montre le carnet à Dolorès en bredouillant quelques mots de portugais. Elle me regarde interloquée : elle ne comprend pas un mot de ce que je lui raconte. Je sens que l’opération va être compliquée… Peut-être devrais-je tenter de lui parler en espagnol ?

Fier de cette nouvelle découverte, je cours rejoindre Esteban. Il est en train de cuisiner des vivres pour notre expédition. Je lui explique que, grâce à Dolorès, j’ai compris que l’objet que je cherche est une épingle ! Avec un grand sourire, il acquiesce. Ensemble, nous regardons la page suivante… Il semblerait qu’elle ait mal résisté au temps. Des lettres se sont effacées… Ou devrais-je dire, une lettre. Il faut la retrouver pour décrypter ce message :

Si la lettre manquante est le A, rendez-vous au numéro 1. Si la lettre manquante est le E, rendez-vous au numéro 2.

 

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Alors que nous essayons de décrypter le message sur le plan de travail de la cuisine, la marmite d’eau déborde ! Une vague d’eau bouillante déferle sur le carnet : il est perdu ! L’aventure s’arrête ici…

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Nous lisons que l’épingle est faite à partir d’une feuille d’or martelée et découpée. Esteban m’explique alors que les épingles nazca sont souvent aussi fines qu’une feuille de papier ! Ensemble, nous terminons de cuisiner les vivres. Demain sera une grande aventure !

Avec l’aide de Dolorès et Esteban, je me lance enfin sur les traces de l’épingle nazca. Nous chargeons les lamas et en avant ! Grâce au carnet, nous savons que l’épingle se situe dans un temple. Mais c’est un vrai labyrinthe pour y accéder ! Il y a de nombreux cul de sac et si nous ne prenons pas garde, nous n’atteindrons pas le bon endroit ! Je jette encore un regard sur la carte pour être sûr que nous prenons la bonne direction…

 

Sortie 1 : Les lamas ont vu un buisson qui les intéresse bien plus que l’expédition. Il faut faire demi-tour.

Sortie 2 : nous sommes devant le temple que nous recherchions ! Le trésor est juste derrière cette porte…

Sortie 3 : nous arrivons devant un géoglyphe nazca. Les géoglyphes sont des dessins gigantesques faits au sol qui ne se voient dans leur totalité qu’en prenant de la hauteur. Nous devons faire demi-tour.

La porte du temple est scellée par un étrange dessin : une sorte de roue avec un visage dessus. Les yeux semblent être des pierres précieuses ciselées… Alors que je touche l’un des yeux, celui-ci saute de son orbite ! En regardant d’un peu plus près, il semble que cette porte ait un mécanisme pour l’ouvrir. Le trou vide de l’orbite est de la même taille que les trous qui encadrent le visage… Faudrait-il mettre les yeux dans les bons trous ? Que se passera-t-il si je me trompe ? Commençons par le calcul…

Si la bonne réponse est le 28, aller au numéro 1 ; si la bonne réponse est le 52, aller au numéro 2.

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Si je lis bien les indications d’Archibald, je dois séparer ce nombre en 2 : 2 et 8. Mmm étrange, je ne vois pas ces chiffres sur la roue. Grâce à ses explications sur le côté, je comprends que je dois utiliser les chiffres romains…. Je glisse les pierres dans le creux face au II et au VIII. J’entends un clic : la porte s’est ouverte !

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D’après les indications d’Archibald, je comprends qu’il faut mettre les pierres devant les chiffres romains correspondant au résultat. Je mets donc une pierre dans le creux correspondant au V et l’autre dans le creux face au II. J’attends, mais rien ne se passe… Me serais-je trompé ?

Un petit couloir m’emmène dans une vaste salle. Sur un socle de pierre, je vois l’objet de ma convoitise : l’épingle se dresse devant moi ! Je m’approche, et je l’observe. Bien que plus grande, elle est aussi fine que je l’imaginais. J’admire la délicatesse de ses détails, ainsi que la brillance de son or. Je tends une main pour la toucher quand tout à coup… Mes doigts viennent s’écraser sur une surface vitrée. Je sors alors de mes pensées et je me rappelle que, depuis tout le temps de cette aventure, j’étais en réalité dans la Galerie du temps du Louvre-Lens ! Il faut dire que ce petit objet m’a tout de suite donné envie d’imaginer des aventures folles : c’est aussi ça le pouvoir des œuvres du musée !

Epingle, 100-700 après J.-C., Amériques, Pérou, côte sud, culture Nasca, 100- 700 après J.-C., or, feuille martelée et découpée, Musée du quai Branly – Jacques Chirac