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Le temps à l’oeuvre

Au total, l’exposition présente environ 80 œuvres principalement réparties dans trois bulles (dont une pérenne et structurelle), couvrant la période de Babylone à nos jours. Environ 30% d’entre elles proviennent des musées du Nord-Pas de Calais, parmi lesquels le musée du dessin de Gravelines, le musée des Beaux-Arts d’Arras, le musée du Mont-de-Piété de Bergues, la Piscine de Roubaix, le Palais des Beaux-Arts de Lille, le musée de la Chartreuse de Douai, le musée de Saint-Amand-les-Eaux, le musée de Saint-Omer, le musée des Beaux-Arts de Tourcoing et le musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

On voit en introduction L’Empire du temps sur le monde, exceptionnel bas relief de 1560 environ, issu des collections du Louvre et spécialement restauré pour l’exposition. Le temps y est présenté sous les traits d’un vieillard appuyé sur des béquilles dominant le monde.

Dans la partie de l’exposition portant sur le temps cyclique, on admirera Le Printemps et L’Eté d’Arcimboldo, une reproduction du Zodiaque de Dendéra, provenant du plafond d’une chapelle du temple d’Hathor à Dendéra en Egypte, une Amphore panathénaïque du 4e siècle avant J.-C., prix offert aux vainqueurs des Jeux Panathénaïques qui avaient lieu tous les quatre ans. Une stèle funéraire de deux enfants introduit le thème du temps linéaire. La mort de l’enfant, rapprochant brutalement le début et la fin de la vie, renvoie à la brièveté de l’existence. On retrouve cette thématique dans un émouvant Memento mori provenant du musée des Beaux-Arts d’Arras, attribué à Luigi Miradori qui figure un jeune enfant endormi sur un crâne.

La Géante Iris Clert, messagère des arts de Raymond Hains, présentée à la Documenta de Kassel en Allemagne en 1999, qui renvoie au thème du carnaval, est ici un clin d’œil aux traditions locales des Géants, dont deux exemples sont montrés dans l’exposition (Binbin de Douai et Binbin de Valenciennes). Les autres œuvres d’art contemprain sont dues à Claude Closky, Olga Kisseleva, On Kawara et Jana Sterbak.

Scénographie : Studio Adrien Gardère

 

 

L’Eté  - Arcimboldo Giuseppe (vers 1527-1593)