Parcours artistique et sonore – heap islands
« La cicatrice de Mia », texte écrit par Thomas Piasecki de la Spoutnik Theater Cie, librement inspiré de l’œuvre « heap islands » d’Hermine Anthoine et Maura du Passage :
Hermine ANTHOINE et Maura du PASSAGE
Artistes plasticiennes nées en 1973 et 1951
Installation flottante
Caoutchouc, résine plâtre céramique
2021
« heap islands » évoque, sous une forme flottante, les terrils qui marquent le paysage du Bassin minier. Les structures coniques en céramique répondent avec poésie aux deux imposants terrils de Loos-en-Gohelle, visibles depuis le parc. La palette de couleurs utilisée s’inspire des nuances atmosphériques qui s’y reflètent au fil des saisons. Elles nous invitent, d’une manière poétique, à remonter le temps et à entrechoquer nos mémoires, comme dans un jeu d’enfant.
Vit et travaille à Paris
Hermine Anthoine, collabore régulièrement avec les ateliers de la prestigieuse Fonderie de Coubertin, où elle réalise également la plupart de ses propres sculptures.
En presque 20 ans, elle a travaillé sur plus d’une centaine d’œuvres, sur tous types de matériaux traditionnels ou nouveaux. Sculptrice, elle revendique le dialogue entre la sculpture et l’univers de son enfance à la campagne, d’où se crée un univers arborescent empreint de poésie et de fantastique. La nature, les paysages, les montagnes de la Haute-Savoie natale de l’artiste entrent en résonnance avec notre région et les terrils qui y sont présents.
Vit et travaille à Paris
Originaire du Piémont Italien, sa petite enfance est nourrie de nature, de paysages harmonieux, entre lacs et rizières. L’œil s’y forme et s’exerce. La couleur et la lumière sont partout. Elle s’installe plus tard à Paris. Depuis une quinzaine d’année, elle se consacre pleinement à son travail personnel. Ses sculptures côtoient ses peintures et la pratique de la photographie complète cet univers. La recherche chromatique reste au centre de sa démarche artistique, désormais sculpturale.