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Rencontre avec une œuvre de l’exposition Intime et moi

Intime et moi est une exposition qui s’ancre dans son territoire par un commissariat de jeunes et des œuvres qui proviennent de la région Hauts-de-France et du Louvre à Paris. Cette exposition développe la curiosité du visiteur ainsi que ses sens en l’amenant à explorer une vision de l’intime.

Wall Drawings d’Olga Boldyreff sont des œuvres choisies par les commissaires (collections du FRAC Grand-Large, Fonds Régional d’Art Contemporain) pour la section de l’exposition consacrée à l’intime domestique (Habiter).

Les œuvres d’Olga Boldyreff (née à Nantes en 1957) représentant un fauteuil et une lampe, sont « dessinées » sur le mur à l’aide d’un fil de tricotin.

Avant installation dans l’exposition, elles sont conservées, en kit, dans une boîte contenant une pelote de fil de tricotin en laine, des clous et un patron de l’œuvre. La méthode est simple et ludique :

  1. Fixer le patron au mur.
  2. Planter les clous en respectant la numérotation notée sur le patron.
  3. Retirer le patron.
  4. Passer le fil sur les clous en suivant l’ordre, du premier clou au dernier.
  5. Laisser pendre le reste du fil au sol, en pelote.

 

 

Olga Boldyreff s’appuie sur ses voyages et ses rencontres pour ses Wall drawings (dessins muraux). À l’occasion d’ateliers et de résidences, elle invite les habitants à partager leurs expériences et leurs souvenirs et proposent de les initier au tricotin. Ces échanges et ses dessins sont ensuite retranscrits dans un journal de voyage qui sert d’inspiration pour ses créations et ses Wall Drawings en tricotin.

« Les dessins muraux en fil, que je crée dans les années 1990-2005, me permettent d’habiter une dissémination. Habiter un lieu et une ville, un pays, reviendra à habiter une dissémination des lieux et des êtres, ce sera sauter d’un point à un autre, joindre les pointillés d’une silhouette : chaussure ou tout autre objet ou paysage-souvenir ».

La démarche d’Olga Boldyreff s’inscrit donc dans le partage de l’intime. Le fauteuil et la lampe rappellent le mobilier de nos salons et les souvenirs qu’ils évoquent.

Le commissariat a eu la chance de rencontrer l’artiste, venue spécialement au musée pour découvrir l’exposition, mercredi 14 décembre, comme en témoigne la photo qui illustre cet article.