Heures Italiennes
Chefs-d'oeuvre des Hauts-de-France
L’ancienne région Picardie a mis à l’honneur, pendant toute l’année 2017, les chefs-d’œuvre italiens de ses musées, à travers un cycle d’expositions intitulé « Heures italiennes ». Afin de célébrer la création de la nouvelle région Hauts-de-France et pour offrir une conclusion à cette rétrospective exceptionnelle, le Louvre-Lens propose à ses visiteurs un regard croisé sur les collections italiennes de Picardie et celles du Nord-Pas de Calais avec l’exposition « Heures italiennes. Chefs-d’œuvre des Hauts-de-France ».
Le Pavillon de verre du Louvre-Lens a pour vocation d’offrir une vitrine à la vitalité muséale des Hauts-de-France, en présentant des expositions thématiques conçues exclusivement à partir des collections d’art de la région.
Par le biais d’un accrochage inédit confrontant des œuvres italiennes de Picardie et du Nord-Pas de Calais, le musée offre une conclusion idéale au cycle d’expositions « Heures italiennes » développé tout au long de l’année 2017 dans la région Hauts-de-France.
Les dialogues que propose l’exposition prennent forme par le rapprochement d’une vingtaine de tableaux de maîtres italiens des 16e , 17e et 18e siècles, autour de quatre thématiques:
La première met à l’honneur la tragédie du paysage. Une série de marines réunit des scènes de tempête ou de naufrage aussi spectaculaires que terrifiantes, tandis que des paysages tourmentés et des caprices nocturnes dans les ruines témoignent déjà d’un sentiment pré-romantique.
La deuxième section présente différentes variations d’une figure féminine entourée d’enfants, toutes datées du 16e siècle et illustrant tantôt la Charité, tantôt la Sainte Famille.
Une troisième salle fait place aux suiveurs du Caravage, tels que Jusepe de Ribera et Luca Giordano, dont l’art se caractérise par un goût du réalisme, une simplification des formes et une utilisation de la lumière comme élément dramatique.
L’exposition s’achève sur la peinture d’Histoire, aussi bien mythologique – avec les grands décors baroques de Gaulli par exemple – que religieuse, dont une rare peinture d’Alessandro Magnasco, « L’Adoration des mages ».
L’exposition propose ainsi un passionnant contrepoint aux chefs-d’œuvre italiens de la Galerie du temps (Botticelli, Pérugin, Raphaël, Tintoret, etc.), dont le Pavillon de verre constitue le prolongement.
Entrée libre et gratuite pour tous
Commissaires :
Christophe Brouard, docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Luc Piralla, conservateur du patrimoine, chef du service de la conservation du musée du Louvre-Lens et Nathalie Volle, conservateur général honoraire du patrimoine, Institut national d’histoire de l’art.
Scénographie :
Mathis Boucher, chargé de projet en architecture et en muséographie au musée du Louvre-Lens et Clio Karageorghis, architecte-conseil au musée du Louvre.