Djémilyne de Vera – Cléampélia

M2, Master Arts, Parcours Exposition / production des œuvres d’art contemporain, département Arts, Faculté des Humanités, Université de Lille

On raconte qu’au cœur des Coteaux champenois, une déesse veille depuis toujours sur les vignobles et les ceps. Son nom est Cléampelia, protectrice des vignes et gardienne des terres fertiles. On dit qu’elle apparaît lorsque les feuilles frémissent sous la brise légère, sa présence murmurant promesse d’abondance et de prospérité.
Son corps est habillé d’un corset de fer, écho discret aux fils tendus et aux piquets qui guident la vigne dans sa croissance. Ce corset n’est pas qu’une incarnation de la féminité, ou une simple parure. Il est une armure, symbole de force et de protection, reflet de cette déesse qui veille sur les vignerons et leurs terres. Tout comme les piquets soutiennent la vigne face aux vents et aux saisons, Cléampelia soutient les hommes et les femmes de la Champagne, gardant en elle la mémoire d’un savoir-faire ancestral. On dit que son souffle réchauffe les ceps, que chaque goutte de pluie, chaque rayon de soleil, deviennent une promesse de vendange généreuse. Elle est la force qui unit l’Homme et sa terre, la gardienne de ces vignes. À chaque vendange, son esprit danse parmi les ceps, célébrant l’union de la terre et le travail des vignerons. Elle est la mémoire de ces terres, la force qui soutient les vignes. Dans ce corset, Cléampelia prend vie, et à travers elle, c’est toute la Champagne qui murmure son histoire et renaît à chaque saison.

Légende: Djémilyne de Vera, Cléampélia, 2025, fils de fer, feuilles et grappes en fer, 37,5 x 33 x 23 cm.

Sculpture
Hall
Samedi et dimanche