Martina Inés Echeverria – La bretelle qui reste

Préparation DNSEP – Parcours Art et Territoire, École supérieure d’art | Dunkerque-Tourcoing

En 2007, en geste de rébellion contre la pression médiatique, Britney Spears s’est rasé le crâne. Les photos prises à cette occasion sont devenues des icônes culturelles qui ont marqué l’esprit du nouveau millénaire.
Sur l’une de ces photos, Britney fixe l’appareil photo qui la vise. C’est une photo qui a modifié ma perception des images. Après l’avoir manipulée de nombreuses fois, il n’en reste qu’un petit fragment : la bretelle. Symbole de féminité et frontière entre l’intime et le public, cette bretelle condense la violence infligée à Britney.
Vestige fantomatique d’une image iconique, relique des années 2000, le fragment qui reste repose sur un pavé volé aux travaux publics. Dépouillé de la totalité dont il faisait partie, il est désormais un témoignage historique de la culture visuelle de notre époque.

Martina Inés Echeverria, La bretelle qui reste, 2024, photo transfert sur pavé, 20 x 14 x 8 cm.

Installation et atelier
Galerie du temps et atelier Galerie du temps
Samedi 29 de 11h à 12h30 et de 14h à 16h
Tout public à partir de 8 ans