Musée fermé
Parc fermé
Fermer Plan de travail
06 novembre 2016 - 23 janvier 2017

L’Histoire commence en Mésopotamie

Qu’il s’agisse de Nabucco dans l’opéra de Verdi, de Gilgamesh dans les jeux vidéo Final Fantasy, de Pazuzu dans le film L’Exorciste ou encore de Babylone chantée par Boney M, les références à la Mésopotamie sont nombreuses dans la culture contemporaine. Pourtant la civilisation mésopotamienne reste l’une des plus méconnues.

Située pour l’essentiel en Irak actuel, la Mésopotamie est considérée comme le berceau de l’économie moderne et de l’écriture avec laquelle commence l’Histoire. C’est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus. Si notre cadre de vie et nos croyances sont aujourd’hui bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n’en sont pas moins les héritiers de ces « inventions » fondamentales. C’est ce monde à la fois proche et lointain que fait découvrir le Louvre-Lens, à travers plus de 400 objets, dont de nombreux chefs-d’œuvre et des pièces n’ayant encore jamais été montrées. Le parcours thématique couvre plus de 3000 ans de l’histoire mésopotamienne, de la fin du 4e millénaire jusqu’au 4e siècle avant notre ère. L’exposition rap- pelle l’importance de ce patrimoine mondial, connu partiellement par la Bible et les auteurs antiques, puis redécou- vert à partir du 19e siècle grâce aux fouilles archéologiques. Or des sites tels que Nimrud, Hatra, Ninive ou Khorsabad sont aujourd’hui la cible de destructions et de trafic d’antiquités. En 2015, le président de la République François Hollande a confié au président du Louvre, Jean-Luc Martinez, une mission sur la protection des biens culturels en situation de conflit armé. C’est dans ce cadre que le Louvre-Lens présente cette grande exposition sur la Mésopota- mie, au moment où se tient au Grand Palais l’exposition « Sites éternels. De Bâmyiân à Palmyre, voyage au coeur des sites du patrimoine universel », en association avec le Louvre.

En grec ancien, la Mésopotamie signifie littéralement « le pays entre les fleuves », le Tigre et l’Euphrate. Toutefois, cette dénomination étrangère est tardive, la plus ancienne attestation ne remontant qu’au 4e siècle avant J.-C. Selon les époques, les régions de ce territoire ont reçu différentes appellations, vagues comme « pays » ou plus restreintes comme « Haute Mésopotamie », « Assur » et « Assyrie » au nord, « Sumer », « Akkad », « Babylonie » ou « Chaldée » au sud.

La culture occidentale classique plonge ses racines dans ce passé mésopotamien, à commencer par le monde biblique de l’Ancien Testament, du Déluge à la tour de Babel. C’est aussi le cas de grands personnages mythiques tels que Sardanapale – inspiré d’Assurbanipal, le dernier grand roi de l’empire assyrien – dépeint par Lord Byron puis Delacroix, ou encore Sémiramis, la légendaire reine de Babylone, chère à Voltaire et Rossini, lecteurs des auteurs antiques comme Diodore de Sicile.

En l’état de nos connaissances, bien des « premières fois » ont de fait eu lieu en Mésopotamie : l’invention de l’écriture à la fin du 4e millénaire avant notre ère, mais aussi les premières institutions et les premières administrations, jusqu’aux premiers rois historiques, connus grâce aux tablettes cunéiformes1 . C’est aussi dans cette région que se sont mis en place les villes et les systèmes urbains dont nous sommes les héritiers. L’exposition évoque ainsi l’architecture mésopotamienne et ces cités monumentales que les souverains d’alors voulaient laisser à la postérité. Les vestiges de palais ou de temples qui sont remontés et présentés restituent au visiteur un peu de ce monde disparu, fondamentalement religieux, où toute chose était interprétée comme un signe des dieux. Les œuvres réunies pour l’exposition proviennent essentiellement des riches collections du Louvre. Le musée fut le premier en France à présenter des antiquités assyriennes à la suite des fouilles menées en 1843 par le consul Paul-Emile Botta sur le site de Khorsabad. Il fut également le premier au monde à inaugurer, en 1847, un « musée assyrien ».

Ces œuvres sont complétées ou confrontées à plusieurs prêts importants concédés par de prestigieuses institutions, telles que le Vorderasiatisches Museum à Berlin, le British Museum à Londres et le cabinet des Monnaies et Médailles antiques de la Bibliothèque nationale de France à Paris. L’exposition fait aussi une place à part à des extraits choisis de tablettes et à un fonds photographique ancien présenté pour la première fois.

Commissaire :

Ariane Thomas, conservateur en charge des collections mésopotamiennes au département des Antiquités orien- tales du musée du Louvre.

Scénographie :

Véronique Dollfus, associée pour le graphisme à l’atelier JBL (Claire Boitel).

Affiche
Politique de confidentialité

Politique de confidentialité :

Vous pouvez utiliser notre site et notre application sans avoir à décliner votre identité ni fournir des informations personnelles vous concernant. Cependant, vous pouvez être amené(e) à fournir des informations personnelles dans le cadre du formulaire de contact ou d’abonnement à la newsletter.

Collecte des données à caractère personnel :
Vos données personnelles peuvent être collectées lors de la navigation sur ce site Internet.
De même, les messages électroniques envoyés au Louvre-Lens et les adresses électroniques utilisées pour l’envoi d’informations complémentaires sont susceptibles d’être conservées.

Les informations recueillies à travers notre site et notre application font l’objet d’un traitement informatisé.
Les informations personnelles recueillies sur la base de votre consentement sont vos :
– Prénom
– Nom
– Adresse électronique
– Numéro de téléphone

Le Louvre-Lens s’engage à ce que la collecte et le traitement de vos données soient conformes au Règlement Général sur la Protection des Données du 27 avril et à la loi Informatique et Libertés modifiée du 6 janvier 1978.

Les durées de conservation sont définies de manière proportionnées aux finalités.

Droits
Conformément au RGPD et à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement des données vous concernant. Vous pouvez exercer ces droits en vous adressant au délégué à la protection des données en cliquant ici. Si vous estimez, après nous avoir contactés, que vos droits sur vos données ne sont pas respectés, vous pouvez adresser une réclamation auprès de la CNIL.

En application des articles 38, 39 et 40 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez, gratuitement, d’un droit d’accès, de rectification, de modification et d’opposition aux données qui vous concernent ou concernent les personnes décédées dont vous êtes les ayants-cause. Si vous souhaitez exercer ce droit vous pouvez vous adresser à la rédaction du site par courrier à l’adresse ci-dessus.

En tant que consommateur, vous avez la possibilité de vous inscrire sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique BLOCTEL.

Liens hypertextes :
Le site du musée du Louvre autorise la mise en place d’un lien hypertexte pointant vers son contenu dès lors qu’il ne crée pas de confusion sur la source des services et/ou contenus produits et/ou détenus par le musée du Louvre-Lens et sous réserve de :

  • ne pas utiliser la technique du lien profond (« deep linking »).
  • mentionner la source qui pointera grâce à un lien hypertexte directement sur le contenu visé.

Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnelles, associatives ou professionnelles ; toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est exclue.
Attention ! Cette autorisation ne s’applique pas aux sites internet diffusant des informations à caractère polémique, pornographique, xénophobe ou pouvant, dans une plus large mesure porter atteinte à la sensibilité du plus grand nombre ; et aux sites internet portant atteinte aux intérêts matériels ou moraux du musée du Louvre-Lens.

Cookies :
L’utilisateur est informé que lors de ses visites sur le site un cookie peut s’installer automatiquement sur son logiciel de navigation. Le cookie est un bloc de données qui ne permet pas d’identifier les utilisateurs mais sert à enregistrer les informations relatives à la navigation de celui-ci sur le site. Le paramétrage du logiciel de navigation permet d’informer de la présence de cookie et éventuellement, de la refuser de la manière décrite à l’adresse suivante : www.cnil.fr. L’utilisateur dispose de l’ensemble des droits susvisés s’agissant des données à caractère personnel communiquées par le biais des cookies dans les conditions indiquées ci-dessus.

Collecte des données à caractère personnel :
Vos données personnelles peuvent être collectées lors de la navigation sur ce site Internet ou lors de la soumission des formulaires.

Pour modifier ou supprimer vos informations personnelles, veuillez faire la demande sur notre formulaire de contact.