L’accès au parking de l’Atelier du Cerisier sera limité samedi 10 mai et impossible dimanche 11 mai. L’accès au dépose-minute sera restreint à partir du 7 mai et impossible les 10 et 11 mai. En savoir plus
Musée ouvert jusqu'à 18:00
Parc ouvert jusqu'à 21:00
Fermer Plan de travail

Siestes sonores

Temps de détente sensoriel

Pour bien profiter d’une visite au musée, rien de tel qu’une détente des muscles et de l’esprit esprit en faisant une petite pause familiale bien méritée. Installés sur des tapis, écoutez la voix de la médiatrice, laissez-vous bercer par quelques douces sonorités. Le premier qui s’endort a perdu !

Pour tous
Samedi 26 avril
À 15h et 16h

Dimanche 27 avril
À 14h, 15h et 16h

Durée : 30 mn
Gratuit, sur inscription, dans la limite des places disponibles

Galerie du temps_in situ (6) © Louvre-Lens_Manuel Cohen

Les médiateurs répondent à vos questionnements, partagent votre émerveillement et vous surprennent en vous présentant leurs coups de cœur.

Le samedi 07/06 et le dimanche 08/06
De 15h à 17h

Les samedis, dimanches, jours fériés et vacances scolaires
De 10h30 à 12h et de 15h à 17h
Pour tous
Gratuit. Sans réservation. Rendez-vous directement en Galerie du temps

Bienvenue dans l’exposition S’habiller en artiste. L’artiste et le vêtement. À l’occasion des vacances printanières, laissez parler l’artiste qui sommeille en vous et participez à des visites et ateliers autour de la mode et du stylisme.

En savoir plus

M1, Master Arts, Parcours Pratiques et recherches en arts plastiques et visuels, département Arts, Faculté des Humanités, Université de Lille

Au creux de l’épiderme, fleurit la camomille prend la forme d’un grand textile suspendu sur un étendoir en bois, évoquant la lenteur d’un linge qui sèche, image du quotidien où se mêlent intimité et rituel, objet domestique et œuvre d’art. La camomille matricaire est une plante médicinale ancrée dans mon histoire franco-allemande, que je cueille avec ma mère lors de nos vacances en Rhénanie du Nord-Westphalie puis sèche pour en faire tisanes, baumes et huiles – un rituel transmis au fil des gestes et devenu un héritage précieux. Aujourd’hui, cette plante omniprésente, matière autobiographique qui me colle à la peau, se transforme en un textile translucide et fragile, une seconde peau, une mue portant en elle mémoire et gestes. À travers un long processus de cueillette, séchage, cuisson et broyage, la matière se métamorphose et laisse apparaître un textile lumineux, empreint d’une fragilité qui évoque l’épiderme animal ou un cuir végétal. Étendu sur un portant en bois, l’univers du foyer familial et des tâches ménagères se fraye un chemin, rappelant timidement les étapes du rituel familial, où nature et intimité se rejoignent dans un même mouvement.

Légende : Milena Comps, Au creux de l’épiderme, fleurit la camomille, 2024-2025, camomille matricaire, pommes, bois, 145 x 140 x 110 cm.

Hall
Samedi et dimanche

 

Doctorante en études théâtrales, Centre d’Études des Arts Contemporains (CEAC), Université de Lille, sous la direction de Véronique Perruchon

Comme une résonance à la thématique S’habiller en artiste / Expression de soi.e au Louvre-Lens.
Arrêter notre regard sur des visiteur.euse.s du musée qui expriment leur personnalité dans les vêtements qu’iels portent.
Qui choisissent avec soin chaque pièce achetée, chinée, troquée.
Dessinent, découpent, cousent, brodent, crochètent, tricotent.
Transforment, customisent.
Collectionnent les accessoires.
Ne sortent qu’endimanché.e.s.
Se travestissent.
Chaque jour ? Parfois ?
Aller à leur rencontre et les inviter à devenir acteur.rice.s du documentaire
Me vêtir ? Un art (de vivre)
Partager, face à un « miroir filmique », le temps d’une minute, un visuel et un témoignage d’exception qui diront notre humanité, notre diversité, et notre résistance.
Un film documentaire verra le jour, grâce à votre image, au lointain ou en plan rapproché, grâce à votre parole, murmurée ou chantée.

Légende : Fabienne Chmielewski-Winne, Miroir filmique (détail), 2025, panneau de fibres de bois mis en forme, gravé et peint dans le cadre d’un dispositif documentaire pour le WELL 2025, 105 x 90 cm.

Documentaire participatif
Atelier du Pavillon de verre
Dimanche de 10h à 17h

M2, Master Arts, Parcours Pratiques et recherches en arts plastiques et visuels, département Arts, Faculté des Humanités, Université de Lille.

Ce projet explore les traces du processus créatif, ces empreintes laissées sur les vêtements d’atelier des artistes. En collectant des images de tenues marquées par la peinture et le temps, provenant de recherches en ligne ou de photographies que j’ai moi-même prises, je cherche à transformer ces marques en de nouveaux paysages.

À l’aide d’un algorithme de génération d’images (codé à partir d’une base de données préentraînée), ces tâches sont détournées ; les couleurs et les textures des vêtements sont réinterprétées pour composer des œuvres imaginaires.

Chaque trace devient ainsi un fragment de mémoire, qui se prolonge au-delà de son support textile.

Installation
CDR
Samedi et dimanche

 

M2, Master Arts, Parcours Pratiques et recherches en arts plastiques et visuels, département Arts, Faculté des Humanités, Université de Lille

Le sujet du WELL 2025 « S’habiller en artistes. Expressions de soie » m’a amenée à développer une installation en lien avec l’histoire de l’industrie du textile dans le nord de la France et qui questionne l’héritage de ce passé industriel.

Pour cela, l’installation Homo Propylène est réalisée avec un type de fil spécifique, le fil de polypropylène, qui était fabriqué dans une usine au nord de Lille.
Homo Propylène est une base de mannequin humanoïde, d’une hauteur d’un mètre et soixante-quinze centimètres. Ce mannequin est intégralement recouvert de fils de polypropylène, formant ainsi une longue chevelure sombre, enveloppant son corps puis s’étalant au sol. Cette fausse chevelure donne à la sculpture un aspect non genré. Homo Propylène n’est ni homme ni femme, il n’est presque plus entièrement humain, ne partageant plus que sa silhouette avec nous. Il n’est plus qu’une représentation matérielle de cette relation entre l’humain et le textile, et plus particulièrement avec les textiles en tissu synthétique. Ici, le corps humain n’est plus qu’une idée noyée dans cette cascade de fil plastique.

Légende : Ambre Caron, Homo Propylène, 2025, mannequin de bois et fils de polypropylène, 175x 30×20 cm.

Installation
Hall
Samedi et dimanche

 

M1, Histoire de l’art, Parcours Recherche en histoire de l’art, département Histoire de l’art et Archéologie, Faculté des Humanités, Université de Lille

Ce projet interroge la mémoire collective et individuelle à travers l’utilisation du cyanotype et explore un dialogue entre souvenir, corps et matière. La mémoire, aux multiples facettes, se révèle ici comme une entité mouvante, propre à chaque individu.
Ancré dans une région marquée par l’industrie minière, ce travail rend hommage aux territoires et aux personnes qui ont façonné ces paysages. Il repose sur l’assemblage d’archives visuelles : photographies de figures liées à l’industrie, slogans, publicités et paysages miniers. Ces éléments sont ensuite transposés sous forme de cyanotype sur des supports textiles spécifiques – des jeans Levi’s Strauss & Co Homme. Ce choix fait écho à l’histoire de ces vêtements, initialement conçus pour les travailleurs de métiers exigeants, tels que les mineurs, soulignant ainsi la notion de résilience et d’héritage matériel.

Légende : Mary Bulteel, Une mine familière, 2025, installation et performance, tirage cyanotype sur coton, bois, tissus, dimension variable (100 x 40 x 50 cm sous forme d’installation).

Performance – Installation
Tout le musée
Samedi et dimanche

M1, Master Arts, Parcours Pratiques et recherches en arts plastiques et visuels, département Arts, Faculté des Humanités, Université de Lille

Cette cagoule est une exploration du vêtement en tant qu’espace d’expression personnelle. Réalisée à partir de matériaux de récupération, elle mêle crochet, tricot, couture à la main et à la machine, ainsi que des objets non textiles dans une forme hybride, déformée, accidentée. Tubes rembourrés, patchwork, fils apparents ; la cagoule semble en constante transformation, comme une identité qui se construit et se déconstruit au fil du temps.

Entre le masque et l’affirmation, elle questionne l’anonymat tout en revendiquant l’individualité. En détournant les codes de la mode, elle s’inscrit dans une démarche proche de l’anti-fashion, pas comme un manifeste, mais comme un espace de liberté où le vêtement devient un objet d’expérimentation. Ni fonctionnelle ni quotidienne, cette cagoule représente une identité mouvante, une enveloppe textile qui raconte une histoire de récupération, d’accumulation et de construction.

Maëva Brière, Cache-Moi, 2025, fil acrylique, coton et mohair, chutes de tricot, jean, tweed et polyester, anneaux et boutons métalliques, boutons en plastique, perles et épingles à nourrice, 60 cm x 30 cm.

Installation
Bulle Accueil
Samedi et dimanche