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Sainte Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde

1654-1657
oeuvre INV 2890 Louvre Sainte Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde Charles Le Brun
© RMN-GP (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Charles Le Brun
Paris (France), 1619 – Paris (France), 1690
Sainte Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde
1654-1657
Huile sur toile
H. 2,52 ; l. 1,71 m
Paris, musée du Louvre
INV 2890
Collection du Muséum central des Arts

La Légende dorée (13e siècle) de Jacques de Voragine, qui raconte l’histoire des saints, évoque à la fois la richesse et la beauté de la jeune femme, identifiée à Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare, et Marie de Magdala, disciple de Jésus qui assiste à sa Crucifixion et sa Résurrection : « Autant Madeleine était riche, autant elle était belle ; et elle avait si complètement livré son corps à la volupté qu’on ne la connaissait plus que sous le nom de Pécheresse (traduction par T. de Wyzewa, Perrin et Cie, 1910). »

Le saviez-vous ?
Le pendant du tableau, représentant la Madeleine dans la grotte de la Sainte-Baume, est conservé au musée de Grenoble. Les deux œuvres ont été réunies à l'occasion de l'exposition « Charles Le Brun. Le peintre du Roi-Soleil » qui s'est tenue au Louvre-Lens en 2016. Il s'agissait de la première grande rétrospective consacrée à l'artiste depuis l'exposition de 1963.
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Sainte Marie-Madeleine renonçant aux vanités du monde