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Etriers d’échasses (tapuvae), paire 

Vers 1825-1850
GDT_Oe_235-1200

Océanie

Iles Marquises, Polynésie française

Vers 1825-1850

Bois sculpté et ciselé

10,5 x 28 x 9,3 cm ; 492 g

Collectés en 1841 ou 1842 durant le voyage de la Reine-Blanche sous le commandement d’Abel Aubert Dupetit-Thouars, don Jean-Benoît Amédée Collet (1801-1858) au musée de Marine du Louvre

Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Inv. 72.84.242.1-2

Le saviez-vous ?
Aux îles Marquises, les jeunes gens de l'aristocratie s'adonnaient à la marche, à la course et à la danse sur des échasses, en guise de jeux ou lors de certaines cérémonies, notamment funéraires. Leurs pieds reposaient sur des étriers (tapuvae) sculptés de figures anthropomorphes  (tiki) comme ceux-ci. Sur ces figures, caractéristiques de la sculpture marquisienne, les traits du visage apparaissent en faible relief, dominés par des yeux immenses et une large bouche entrouverte qui laisse apparaître la langue. Le traitement du corps dans une posture de tension musculaire, la tête disproportionnée et les mains posées sur l’abdomen sont typiques de la statuaire polynésienne. Certains motifs sculptés (coiffe, oreilles) rappellent l’ornement du corps des élites aux Marquises.
Antiquité
Moyen Âge
Temps modernes
2000
Etriers d’échasses (tapuvae), paire