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WELL à distance

Carte blanche aux étudiants les 16 et 17 janvier 2021

Chaque année, le temps d’un week-end, le WELL (Week-end Etudiants du Louvre-Lens) offre aux étudiants du territoire et de la région l’occasion de s’approprier le Louvre-Lens, en s’inspirant cette année de l’exposition Soleils noirs !

Programme et présentation des projets ci-dessous.

Blog Mon Louvre-Lens

11 articles : ateliers, présentations d’œuvres, lectures poétiques et promenade musicale

Instagram

Samedi
10h : filtre en réalité augmenté en story
12h : performance dansée dans l’exposition Soleils noirs : « Au fil des rencontres »
15h : performance dansée « Ombre sur soi(e)

Dimanche
12h : série photographique « Tourcoing en clair-obscur » en story
15h : série photographique « Mémoires noires » en story

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Samedi
10h : jeu de regard avec « Scotomes »
12h : série photographique « Typologie minière » pour prendre de la hauteur
15h : vidéo « De l’infiniment sombre à l’infiniment lumineux : une fractale »

Dimanche
10h : promenade musicale dans l’exposition Soleils noirs
12h : vidéo autoportrait « Digital self »
15h : lectures poétiques

Zoom sur les 18 propositions artistiques de l'édition 2021 !
Visites à distance par Lucie-Clémentine Blanquart et Cindy Zwiech

Cindy Zwiech présentera le projet du WELL21 numérique, le propos général de l’exposition Soleils Noirs et un focus sur la salle Ombres et Contre-jour.

Samedi 16 janvier à 15h45, durée : 30 minutes

Lucie-Clémentine Blanquart présentera 3 œuvres de l’exposition Soleils Noirs : Damien Hirst ; Kasimir Malévitch et Pierre Soulages.

Dimanche 17 janvier à 14h, 15h15 et 16h, durée : 15 minutes

Alexis Bens, "Matière noire"

Étudiant de l’École Supérieure d’Art du NPDC, Dunkerque-Tourcoing, Alexis Bens a imaginé un filtre Instagram en réalité augmentée :

L’inconnu, le carbone, la pollution, le charbon avec comme dénominateur commun le noir. Cette couleur véhicule avec elle un ensemble de connotations comme la tâche, la trace ou l’empreinte d’autant plus forte dans notre monde industrialisé. Interprétation de ce moteur incoercible, mon projet tend à s’inviter dans notre environnement par le biais du smartphone et de la technologie de la réalité augmentée. Cette adaptation numérique se libère de l’attachement physique des œuvres d’art aux lieux d’exposition d’autant plus dans les temps que nous traversons. En suspension dans l’atmosphère, cet objet se veut libre d’interprétation tout en perpétrant la libération d’un fluide dans l’air, comme un écho du passé minier de la région des Hauts-de-France et ses impacts.

© Alexis Bens

Maël de Julis, "Ombre sur soi(e)"

Étudiant en Master 2 Pratique et recherche en arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, Maël de Julis a réalisé une performance dansée :

Les ombres sont une conséquence de l’absence de lumière. Aussi, par leur apparitions, disparitions, déformations et métamorphoses, elles confrontent l’image et la réalité comme une illusion.

C’est dans le contexte de l’exposition Soleils Noirs, qui pose la question de l’obscur sous toutes ses formes, que Maël de Julis réalise Ombre sur soi(e), une vidéo partagée entre geste performatif et anamorphose onirique.

Dans une recherche de la frontière entre mouvement et trompe-l’œil, l’artiste met en scène son simulacre, dans une danse où le corps et le projecteur de lumière gravitent l’un autour de l’autre. Ombre sur soi(e) donne à voir le halo noirâtre, tracé sur un rideau de soie tendu en amont de la scène. Ces mouvements illusoires et illogiques questionnent la perception du regardeur.

© Maël de Julis

Soizic Parent, "Scotomes"

Étudiante en Master 1 Exposition/production des œuvres d’art contemporain de l’Université de Lille, Soizic Parent a eu envie d’utiliser son corps pour créer quelque chose d’incontrôlable :

«  J’ai choisi de retranscrire ce qu’on appelle des « scotomes scintillants » : les tâches que créent vos yeux lorsque vous vous exposez trop longtemps à une source lumineuse. Je me suis inspirée des croquis du physicien anglais Hubert Airy qui, souffrant d’aura migraineuse, retranscrivait les scotomes que cette maladie provoquait au pastel sur fond noir. Cette vidéo durant laquelle défilent ces dessins s’articule donc autour du lien qui existe entre l’obscurité et la lumière : les scotomes scintillants que provoque la lumière ne pourraient pas être aussi bien perçus sans l’obscurité que me fournissent mes yeux clos. Pierre Soulages joue également avec les effets produits par la lumière sur la couleur noire en fonction de sa texture. On retrouve cette particularité dans son œuvre Peinture 202 x 453 cm, 29 juin 1979 produite en 1979. »

CONSEIL : Placez-vous dans le noir pour le visionnage de la production plastique.

© Soizic Parent

Jean-Philippe Ogez, "Typologie minière"

Étudiant en Master 1 Parcours pratique et recherche en arts plastiques et visuels à l’Université de Lille, Jean-Philippe Ogez donne à observer la singularité des terrils du Bassin minier :

À travers ce projet de 70 photographies satellitaires, Jean-Philippe Ogez a mis en place un protocole photographique qui rend compte d’une typologie des terrils du Bassin minier. Ce protocole photographique à partir de vues satellitaires, met en avant les différences et les similitudes de types de terrils et leurs aménagements depuis leurs créations.
Les terrils sont de grands amas de résidus, remontés à la surface des mines. Ils sont les vestiges régionaux de l’époque industrielle. Ils sont nés de cette exploitation de l’or noir par les gueules noires et ont littéralement modifié le paysage régional. Les terrils ont pris des formes singulières au fils du temps, soit par la présence humaine, soit par les effets du temps ou encore la ré-appropriation naturelle.

©  Jean-Philippe Ogez

Alexandre Kieber, "De l'infiniment sombre à l'infiniment lumineux : une fractale"
Étudiant en Master 1 Parcours pratique et recherche en arts plastiques et visuels à l’Université de Lille et l’ESA (double cursus), Alexandre Kieber  donne à voir en vidéo une fractale, un objet mathématique complexe, pour attirer notre attention sur le passage du monochrome blanc au monochrome noir.

Cette vidéo consiste en la matérialisation d’un objet mathématique virtuel, une fractale, comme la métaphore d’une matière qui s’agrège et se désagrège, en traversant les dimensions d’espace et de temps. Le passage du monochrome blanc au monochrome noir n’est pas sans rappeler les liens qui unissent le « Et sic in infinitum » de Robert Fludd de 1617 avec le carré blanc de Malevitch de 1918, en passant par son cercle noir de 1924. Dans un mouvement perpétuel et rétroactif, la matière se démultiplie sur elle-même en exprimant les différents stades de son organisation. Ces étapes intermédiaires dans lesquelles nous nous trouvons, constituent ce que l’on pourrait nommer un soleil noir, l’oxymore d’une matière dans sa double acceptation, la tension entre sa raison d’être et de ne pas être.

© Alexandre Kieber

Laurie Bachelard, "Tourcoing clair-obscur"

Laurie Bachelard, étudiante en troisième année de licence Arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, vous présente une série de 20 photographies inspirée de « Soleils noirs ».

Cette série photographique met à l’honneur le noir qui nous entoure, celui qui est naturellement présent, et celui des usines, largement répandues dans notre région. J’ai choisi de concentrer cette série de photos sur la ville de Tourcoing, qui est / a été une ville industrielle, et qui constitue avant tout mon paysage quotidien.

© Laurie Bachelard 

Quentin Mercier, "Mémoires noires"

Quentin Mercier, étudiant en master 2 exposition / production des œuvres d’art contemporain à l’Université de Lille, a conçu une série photographique en noir et blanc autour des terrils de Loos-en-Gohelle, véritables symboles patrimoniaux.

Mémoires Noires est une série photographique réalisée en février 2020 par Quentin Mercier, lors
d’un séjour passé à Loos-en-Gohelle, sur les plus hauts terrils d’Europe près de Lens. Etant de
véritables symboles patrimoniaux de la région des Hauts-de-France depuis le milieu du XVIIIe
siècle en raison de l’activité minière locale, ces monuments s’inscrivent aujourd’hui dans la
mémoire collective de ses habitants, en étant les témoins d’une période révolue.

© Quentin Mercier

Quentin Faucomprez, "Digital Self"
Étudiant en Master 1 Exposition – Production des œuvres d’art contemporain de l’Université de Lille, Quentin Faucomprez vous présente « Digital Self », un autoportrait numérique :

Le titre « Digital Self » peut être traduit par «Moi Digital». En d’autres termes, celui-ci désigne une version numérique de soi. Ce projet est un autoportrait jouant avec différents outils numériques.

Ce projet se rapproche de l’exposition Soleils Noirs dans le rapport qu’il entretient entre l’ombre et la lumière. Dans la vidéo, la lumière en arrière-plan est bloquée par une figure qui dessine des zones d’obscurité.

© Quentin Faucomprez

Natasha Margaron Dupont et Tessa Van Grimberghe, "De ma fenêtre, la nuit"

Etudiantes en troisième année de licence Arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, Natasha Margaron Dupont et Tessa Van Grimbergh proposent un atelier pour les enfants et adolescents : 

« Que voit-on de sa fenêtre la nuit ? En prenant appui sur une ou deux œuvres de l’exposition Soleils Noirs, on travaille la silhouette, les formes par suggestion, l’éclairage artificiel ou naturel (lune). La proposition part d’un souvenir ou débute par un travail de mémoire : chacun se souvient de ce qu’il aperçoit par sa fenêtre (chambre ou autre) la nuit. Puis, on peut laisser place à l’imagination, car chaque élément peut devenir source de rêveries ou de peurs. Une part importante est laissée à l’inventivité. »

© Natasha Margaron Dupont et Tessa Van Grimbergh

Colleen Baranger et Audrey Derail, "Eye see you"

Etudiantes en troisième année de licence Arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, Colleen Baranger et Audrey Derail exposent leur travail dans un article :

Sur un tissus noir découpé en cercle et posé par terre, seront brodés au fil UV des yeux qui s’éclaireront grâce à une lampe avec une ampoule UV. Ces yeux représentent la vision, qui s’amoindrit dans le noir. Sept têtes en polystyrène seront posées autour du tissu.

© Colleen Baranger et Audrey Derail

Marion Damez, "Poussière de Schiste"

Etudiante à l’ESAAT en deuxième année de la filière DSAA Design de produits, Marion Damez présente son projet dans un article :

Elle met en lumière le schiste, un résidu minier participant à la formation du terril. Celui-ci représente le noir industriel de l’époque minière, puisqu’il participe au paysage du bassin minier. Dans sa création, Marion Damez associe ce matériau à la lumière et fait directement référence à la lampe de sûreté utilisée par les mineurs, une façon de rendre hommage à l’histoire de ce territoire en sublimant cette roche.

© Marion Damez

Gabrielle Oster, "Reverse White Cube"

Ancienne étudiante du Pôle Arts Plastiques de l’Université de Lille, Grabrielle Oster propose d’explorer son œuvre dans un article :

L’intimité qui se crée entre le spectateur et le cube, dont les faces en matière translucide permettent d’apprécier de nombreuses nuances de noir, s’inspire du rapport mystique entretenu depuis des temps immémoriaux entre les humains et le monde nocturne. Le cube, forme emblématique de l’art minimal et des productions industrielles, est utilisé a contrario à la faveur d’une expérience sensible.  Cette œuvre tend à interroger les possibles de la pratique picturale contemporaine, au regard des expériences immersives proposées par certaines œuvres numériques dans les musées.

© Gabrielle Oster

Alexia Delamonica et Emma Saint Pol, "Au fil des rencontres"

Etudiantes en master 2 exposition / production des œuvres d’art contemporain » à l’Université de Lille, Alexia Delamonica et Emma Saint Pol dansent dans l’exposition Soleils noirs !

À la recherche d’espaces de lumière, deux corps se rencontrent. En contraste avec les ombres présentes, les mouvements se délient et se relient en quête d’espace. Au cœur de l’exposition Soleils noirs, la danse s’invite à la lueur des œuvres. Ses rencontres suggèrent un moment contemplatif, inspirant une infinité d’interprétations. Un rendez-vous improvisé…

© Alexia Delamonica et Emma Saint Pol

Daria Calvo Anton, " Promenade musicale au clair de lune"

Etudiante en Master 1 Exposition/production des œuvres d’art contemporain de l’Université de Lille, Daria Calvo Anton vous immerge dans l’écoute de compositions originales au piano et vous invite à la découverte d’une sélection d’œuvres de Soleils noirs.

« Pour faire davantage dialoguer les arts plastiques et la musique en faisant appel à ma pratique personnelle, je propose des compositions réalisées au piano, qui, pour moi, entretiennent un lien fort avec les thématiques de l’exposition, et dont l’ordre de diffusion m’est cher puisqu’il représente un cheminement entre différents sujets et émotions. D’un départ sombre et peut-être peu rassurant, l’on passerait à des morceaux plus contrastés dans leurs nuances, leurs harmonies, leurs rythmes, leurs caractères, entretenant l’idée de passages entre l’ombre et la lumière, la joie et le désespoir. Puis, finalement, un caractère plus léger viendra se glisser dans les derniers morceaux proposés, pour témoigner de la victoire du soleil sur l’obscurité. »

Regards croisés de l'IUT/Amnesty, "Lectures poétiques"

Les étudiants de l’IUT de Lens en Techniques de Commercialisation et en Licence Professionnelle Commercialisation des Produits Touristiques ont travaillé de concert avec Amnesty International et l’équipe de médiation du musée, pour proposer ces lectures intitulées « Regards croisés ».

Le projet, amorcé en 2020, a consisté en la rencontre des étudiants avec les membres d’Amnesty International. Des œuvres faisant écho aux combats menés par Amnesty ont été sélectionnées et associées à des témoignages, ainsi que des textes poétiques et littéraires. Ces capsules sonores, mises en mots par les étudiant-e-s rappellent cette devise :
« Mieux vaut allumer une bougie que maudire l’obscurité. »

Cassandre Bizoley, "Croix noire de Malevitch"

Etudiante en licence 3 Arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, Cassandre Bizoley propose un article pour mieux comprendre l’incroyable Croix noire de Malevitch !

Suivez la guide…

Clara Carpentier et Agathe Milbert, "Toilette non conventionnelle"

Etudiantes en Master 2 Pratique et recherche en arts plastiques et visuels de l’Université de Lille, Clara Carpentier (l’ESA double cursus) et Agathe Milbert présentent leur projet artistique et le protocole de leur performance inspirée de Soleils noirs.