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Le mythe de l’androgyne

À l'origine du couple amoureux ?

Venus d’Orient, de Grèce ou de Rome, les hommes ont laissé des images de couple dans la pierre et dans la terre, pour un usage funéraire. Surgissant de la nuit des temps, ces couples se présentent souvent accolés ou enlacés pour l’éternité, comme s’ils ne formaient qu’un seul être.
Cette fusion des corps fait écho dans le monde gréco-romain au mythe de l’androgyne, défini par Platon au 4e siècle avant Jésus-Christ.

En lien avec l’exposition AMOUR

Réunis pour l’éternité par la matérialité de la sculpture

Aux premiers temps de la création, la terre était peuplée d’hommes à la nature double. Ces êtres répartis en trois genres réunissaient chacun deux moitiés : deux hommes pour les premiers, deux femmes pour les seconds, un homme et une femme enfin pour les troisièmes, appelés androgynes.

Lorsque la révolte des dieux éclata, les Olympiens séparèrent en deux ces êtres primitifs qui, dès lors, se mirent en quête de leur partie perdue. L’amour serait ainsi le besoin impérieux poussant chaque être à renouer avec sa complétude en retrouvant son autre moitié. Lorsque les deux moitiés se retrouvent, un amour fusionnel les saisit.

En pierre ou en argile, en Égypte comme en Étrurie, les portraits funéraires donnent bien souvent à voir des couples réunis pour l’éternité par la matérialité de la sculpture. Le couple étrusque figuré sur l’urne cinéraire représente ainsi les époux unis dans l’au-delà, partageant une même éternité. L’image du couple transcende la mort.

#expoAmour
Amour
26 septembre 2018 - 21 janvier 2019
La Galerie des expositions temporaires
L’exposition évoque tour à tour l’adoration, la passion, la galanterie, le libertinage ou encore le romantisme, à travers des chefs-d’œuvre de la statuaire antique, des objets précieux du Moyen Âge, des peintures de Memling, Fragonard, Delacroix, ou encore des sculptures de Canova, Rodin et Claudel.